L'IRCM est né en 2003 de la fusion du Centre de recherches administratives et financières (CERAFI) et du Centre de théorie et méthodologie juridiques. Il a été successivement dirigé par les professeurs Patrick Wachsmann, Constance Grewe, Olivier Jouanjan et Gabriel Eckert (depuis septembre 2014).
L'IRCM comprend 13 enseignants-chercheurs et près de 40 doctorants lui sont rattachés. L'IRCM est une équipe d’accueil (EA 3399), membre de la fédération de recherche L'Europe en mutation (FR 3241), et une infrastructure de recherche pour les masters Droit public général, Droits de l'homme, Droit de l'économie et de la régulation en Europe et Droit comparé, parcours EUCOR. Centrée d’abord sur le droit public, cette équipe de recherche se comprend de plus en plus comme animateur de recherches transversales. Cet objectif résulte d’abord de son histoire et se traduit ensuite dans ses programmes de recherche inscrits dans le contrat quinquennal 2013-2017.
L'IRCM a également inscrit dans ses objectifs la coopération avec les autres centres de recherche de l'Université de Strasbourg et plus particulièrement de la fédération de recherche L'Europe en mutation. L'IRCM collabore en effet avec le Centre d'études internationales et européennes (CEIE, EA 7307) sur la constitutionnalisation de l'Europe, ainsi que sur le thème de la sécurité en Europe avec les autres unités de la fédération (CDPF, DRES, FARE, LaRGE et Laboratoire recherche du CEIPI). L'IRCM coopère en outre avec la MISHA dans le cadre du GIS "Mondes germaniques".
L'IRCM est membre du Groupement de droit comparé (GDC) ; il a organisé 8 colloques de 2000 à 2004 dont plusieurs sont publiés aux Presses Universitaires de Strasbourg. Il porte, avec le soutien de la fédération de recherche L'Europe en mutation, la revue L'Europe des Libertés, dirigée par Mme Florence Benoît-Rohmer. Les membres de l'IRCM ont conclu plusieurs contrats de recherche et participent à des réseaux de recherche internationaux, surtout en direction de l'Allemagne et de la Suisse (voir le master et les séminaires EUCOR) et du Japon. Parmi les doctorants rattachés à l’équipe de recherche, une part non négligeable est représentée par des cotutelles.